Tarifs poussins-poules-canetons-canards
Nos poussins, notre ferme : éthique, sélection et transparence
Ici, à la ferme gîte du Cœur des Petits Chênes, nous sommes non seulement certifiés Bio, mais nous élevons surtout nos volailles selon des principes simples : respect du vivant, lien au sol, et bon sens paysan. Chaque poussin qui naît chez nous n’est pas issu d’une chaîne industrielle, mais d’un travail patient, observateur, et passionné.
Nos souches : entre patrimoine et performance rustique
Nous avons choisi de travailler avec des races anciennes et rustiques, qui allient beauté, autonomie et qualités gustatives ou pondeuses éprouvées. Actuellement, nous élevons :
La Poule Bresse gauloise blanche : connue pour sa chair fine, sa croissance rapide et sa ponte régulière. Oeufs de couleur blanche immaculée.
La Poule Bresse gauloise grise : plus rare, au plumage élégant et à la rusticité remarquable. Oeufs de couleur blanche immaculée.
La poule Gasconne (Astarac Bigorre) : race paysanne du Sud-Ouest, très adaptée aux parcours, excellente pondeuse en conditions rustiques. Oeufs de couleur crème.
Le Canard Coureur indien : canard léger, vif et infatigable, réputé pour sa ponte abondante, son appétit pour les limaces, et sa démarche unique qui le rend irrésistible. Oeufs de couleur verte clair à foncé.
Le Canard Blanc de l’Allier : canard traditionnel français, race rare, apprécié pour sa chair fine, sa croissance homogène et son tempérament calme, bien adapté à un élevage familial ou plein air. Oeufs de couleur blanche laiteuse.
Le Canard de Barbarie : canard robuste au port fier, reconnu pour sa chair tendre et peu grasse, très prisée en cuisine. Race rustique à croissance lente chez la cane, plus rapide chez le mâle. Son tempérament calme mais indépendant le rend adapté à l’élevage en plein air, avec un bon potentiel reproducteur. Œufs blancs à crème, ponte saisonnière.
Élevage : chaleur, herbe, observation
Nos poussins grandissent au chaud, sur litière propre et nourris avec un aliment de qualité, enrichi maison selon les besoins, et des vitamines et électrolytes dans l’eau de boisson.
Dès qu’ils sont prêts (vers 4 semaines), ils sortent en journée sur herbe, profitent de la lumière naturelle, picorent insectes et verdure et rentrent bien au chaud, le soir.
Ils ne sont jamais poussés à la croissance. Chacun suit son rythme. Cela donne des sujets plus équilibrés, mieux portants, plus adaptés à la vie de ferme ou de basse-cour familiale.
Nos reproducteurs sont sélectionnés non seulement sur leur apparence conforme au standard, mais aussi sur leur comportement, leur santé naturelle, leur résistance au climat et leur capacité à vivre en autonomie relative. Pas d’antibiotiques préventifs ici. Pas de lumière artificielle pour booster la ponte. Pas de grains trafiqués. On laisse la nature respirer.
Une santé naturelle, sans vaccins ni artifices
Notre élevage est volontairement à taille humaine, avec moins de 250 animaux présents simultanément. Ce choix nous permet de garder une ambiance paisible, un suivi quotidien de chaque groupe, et de préserver ce qui fait la force d’un élevage paysan : la proximité, l’observation et le bon sens.
Nous avons fait le choix de ne pas vacciner nos animaux avec des produits à ARN messager, ni d’imposer des traitements systématiques. Ce n’est ni un oubli ni une prise de risque inconsidérée — c’est une position réfléchie, fondée sur une autre vision de la santé animale.
Ici, la prévention passe par :
une alimentation Bio variée, naturelle, sans OGM ni additifs cachés,
un vaste environnement enherbé, vivant, non stressant,
et un soutien par les plantes : ail, thym, ortie, vinaigre de cidre, huiles essentielles... Des remèdes simples, utilisés depuis des siècles.
Nos reproducteurs comme nos poussins sont vermifugés naturellement, et développent une immunité robuste. Grâce à la rusticité des races que nous avons choisies, leur mode de vie sain, leur liberté de mouvement et leur accès quotidien au plein air, ils ne tombent jamais malades. Pas d’antibiotiques préventifs. Pas de béquilles chimiques. La nature sait faire — à condition de ne pas l’entraver.
Tarifs 2025, en Euros, Hors Taxe.
Les animaux vivants destinées à la ponte ou à l’élevage ne sont pas considérées comme des denrées alimentaires, donc la TVA applicable est de 20 %, comme pour tous les animaux d’élevage ou de compagnie.
Seules les bêtes vendues pour la consommation immédiate bénéficient du taux réduit de 5,5 %.
Pourquoi ces tarifs ?
Chaque tarif est le reflet d’un choix d’élevage éthique, raisonné et durable, loin des logiques industrielles ou des ventes à la sauvette.
Voici ce qui détermine le prix de mes canards :
L’âge, ça compte
Un caneton de 6 semaines n’a pas le même coût qu’un adulte prêt à pondre ou à reproduire. Plus un animal est âgé, plus il m’a demandé :
de la nourriture de qualité (miettes et engrais Bio, vitamines, électrolytes, friandises protéinées…)
du matériel (couveuses, poussinières, éleveuses confortables pour que les petits soient à l’aise)
de l’énergie (l’hygiène est FONDAMENTALE), de l’huile de coude, du temps de surveillance,
des soins naturels (plus coûteux que de les laisser guérir tous seuls de leurs petits bobos),
et BEAUCOUP d’espace en plein air (grandes clôtures sécurisées, filets anti rapaces, réalisation de multiples mares avec plantes épuratrices)
Les tarifs sont donc ajustés au prorata de leur âge, de 10 jours à 6 mois.
Le sexe et la race influent aussi
Certaines races sont plus rares ou plus recherchées (comme les Coureurs Indiens pour leurs œufs, ou les Barbaries pour leur chair). Une femelle prête à pondre n’a pas la même valeur qu’un jeune mâle qui n’a pas encore trouvé sa vocation… 😅
Les tarifs tiennent compte de :
la rusticité et la croissance de chaque race,
l'intérêt reproducteur ou nourricier de chaque sexe.
Un élevage respectueux, ça a un coût
Ici, pas de gavage, pas d’élevage intensif, pas de lumière artificielle. Mes canards vivent au grand air, avec de l’eau fraîche, une alimentation raisonnée et sans produits chimiques.
Je les observe dès la naissance, je prends le temps de les manipuler pour qu’ils soient familiers et calmes, et je peux vous dire qui est sociable, dominant ou timide.
Ce niveau de soin, vous ne l’aurez pas dans une caisse anonyme au bord d’une route.
Vous payez aussi pour la transparence et le suivi
Je connais la date de naissance de chaque animal, son comportement, son alimentation, ses interactions.
Et je suis là avant et après la vente, pour répondre à vos questions, vous aider à bien démarrer ou faire les bons choix.
Tarif de groupe
Envie de constituer un petit élevage familial ?
À partir de 5 animaux, je propose une réduction de 10%.
Vous n’achetez pas juste un canard.
Vous soutenez un mode d’élevage respectueux du vivant, un engagement local et une relation de confiance.
Et ça, ça a de la valeur.
Nous ne vendons pas à l’aveugle. Une discussion est toujours possible en amont pour vous orienter vers les sujets les plus adaptés à vos besoins (chair, ponte, mixte, préservation de race, etc.)
Derrière les poussins à bas prix : ce que cachent les usines à naissances
Vous pensez que 7€ est un prix élevé ? De nombreux particuliers achètent leurs poussins ou canetons à prix discount, sur des plateformes industrielles, marchés ruraux, foires agricoles ou jardineries. On y trouve des sujets uniformisés, livrés en masse, souvent vendus à peine quelques euros. Mais d'où viennent réellement ces poussins ? Et à quel prix invisible sont-ils produits ?
Des usines à couvoirs, pas des fermes
Derrière ces animaux bon marché se cachent souvent de vastes centres industriels de reproduction. On parle ici de couvoirs de plusieurs centaines de milliers d'œufs incubés en continu. Par exemple, le groupe Grimaud Frères (France), l’un des leaders mondiaux de la sélection avicole, peut incuber jusqu’à 400 000 œufs par semaine dans certains sites. À l’échelle mondiale, certains centres dépassent les 2 millions d’œufs incubés simultanément.
Les poussins y naissent sous lumière artificielle, sans contact maternel, manipulés dès les premières heures pour être triés, vaccinés (souvent par pulvérisation ou injection automatisée), sexés, puis emballés en cagettes vers leur destination commerciale. En France, plus de 800 millions de poussins sortent chaque année de ces couvoirs industriels.
Antibiotiques, vaccins systématiques et stress chronique
Dans ces systèmes, les poussins sont vaccinés à la chaîne, y compris parfois avec des techniques expérimentales (vecteurs viraux, ADN recombinant). Certains pays autorisent déjà des vaccins à ARNm chez les volailles et leur usage est déjà généralisé en France sur les canards, sans aucune transparence, sans que le consommateur soit au courant. De plus, les reproducteurs reçoivent souvent plusieurs injections sur l’année, afin de garantir une immunité transmise par les œufs.
Les antibiotiques sont largement utilisés, surtout à titre préventif, en début de croissance, pour compenser la densité, le manque d’herbe, le stress et la sélection génétique étroite. Le taux de mortalité en post-éclosion peut atteindre 5 à 8 %, parfois plus en transport ou dans les élevages amateurs peu préparés.
Le prix de la précarité
Certaines coopératives agricoles, comme La Périgourdine, ou des jardineries locales, refusent catégoriquement de vendre nos poussins et canetons. Non pas parce que la qualité poserait problème — bien au contraire — mais parce qu’elles fonctionnent uniquement avec des gros naisseurs industriels capables de livrer des centaines d’animaux à la demande, en continu, et à des prix ultra-compétitifs. Ces structures ne laissent aucune place aux petits élevages fermiers, pourtant garants de diversité génétique, de respect du vivant, et de relocalisation de l’alimentation. En clair : ce n’est pas la qualité ni l’éthique qui les intéressent, mais la quantité, la régularité logistique et la marge commerciale. Ce modèle pousse à l’uniformisation et condamne les éleveurs indépendants à se battre en marge du système, alors même qu’ils produisent des animaux plus sains, mieux élevés, et plus adaptés aux besoins de demain.
Un poussin vendu 2 ou 3 € dans une jardinerie ne couvre même pas le coût de la vie digne d’un animal. Ce tarif n’est possible que parce que tout est externalisé : le bien-être animal, la durabilité génétique, la qualité de l’alimentation, et même souvent... le bon sens. Le coût environnemental de ces pratiques (énergie, déchets, antibiotiques) n’est jamais intégré dans l’équation.
Face à ce refus des circuits classiques de distribution, nous avons choisi de nous tourner vers des modes de vente plus humains, plus cohérents avec nos valeurs. Nous travaillons principalement en vente directe, via le bouche-à-oreille, des groupes locaux engagés, des marchés paysans, ou encore à travers nos propres réseaux de clients fidèles. Cette approche demande plus de temps, mais elle nous permet de créer un lien de confiance, de répondre aux vraies questions des adoptants, et de s'assurer que nos animaux partent dans de bonnes conditions. Nous échangeons avec des personnes qui ne cherchent pas seulement « un poussin pas cher », mais un compagnon de basse-cour robuste, respecté et bien né. Ce choix de circuit court, c’est aussi une manière de résister à l’uniformisation, de défendre un modèle agricole à échelle humaine, et de relocaliser une partie de l’élevage de qualité en France.
Notre ferme, un autre modèle, une autre mentalité 🐓
Chez nous, pas de naissances en batterie, pas de géniteurs angoissés sous néon, pas de couvoirs géants. Nous faisons naître par tout petits groupes, au rythme des saisons, avec un suivi individuel. Nos reproducteurs vivent au grand air, mangent varié, et sont choisis pour leur santé autant que pour leur beauté.
Nous sélectionnons des souches rustiques, belles et équilibrées, que nous connaissons. Nous observons, nous soignons par les plantes, nous laissons l’herbe faire son travail. Les poussins naissent dans un cadre vivant, naturel, et leur robustesse est le fruit d’un environnement sain, pas d’un protocole artificiel.
Oui, nos poussins sont plus chers. Parce qu’ils ont été élevés avec du temps, de la lumière naturelle, du soin, et du respect. Parce qu’ils vivront mieux. Et surtout : parce qu’ils ne viennent pas d’une usine.
Nous ne sommes pas là pour « produire ». Nous sommes là pour sélectionner, transmettre, accompagner, préserver. Nous croyons en un élevage réconcilié avec la terre, loin des logiques d’optimisation industrielle.
Acheter chez nous, c’est soutenir un modèle où l’animal est vu comme un être vivant, pas comme un rendement au kilo.
Si vous souhaitez réserver ou poser des questions sur nos souches, leur comportement, leur adaptation, n’hésitez pas à nous écrire.
On préfèrera toujours un bon échange à une vente rapide.
Canards Blancs de l’Allier de 2 mois